PurNat: une organisation d’économie circulaire
Lorsque PurNat récupère, dans un dépotoir illégal, du fer, de l’acier et de l’aluminium et qu’il vend ces matières à la fonderie, ce travail contribue à réduire:
- l’extraction des matières premières du sol afin de produire des biens neufs utiles à la consommation;
- les émissions de GES, en particulier du CO2 , causées par ces activités d’extraction des mines et de production des biens.
Lorsque ces matériaux sont situés dans les forêts et dans les champs, PurNat contribue à :
- régénérer les forêts et les champs par l’augmentation de leur capacité à capter le carbone de l’atmosphère et le séquestre pour des dizaines voir des centaines d’années.
Lorsque ces matériaux sont situés dans l’eau et sur les berges, PurNat contribue à :
- augmenter la capacité des sédiments des berges à séquestrer le carbone;
- purifier l’eau des sources, des ruisseaux, des rivières, des fleuves afin d’augmenter la quantité de phytoplanctons des océans, premières sources de nourriture pour les poissons, qui retirent de l’atmosphère environ 100 millions de tonnes de carbone par jour.
Schéma de l’ÉC dans le cycle du carbone
Ce schéma démontre comment l’activité humaine déséquilibre le cycle du carbone :
- l’économie, que nous connaissons, extrait sans limites les ressources naturelles limitées pour produire de façon illimitée des biens de consommation;
- les émissions de gaz à effet de serre (GES), produites par les activités d’extraction des mines. et par les entreprises de fabrication des biens de consommation, saturent la capacité de l’atmosphère, des forêts et des océans à absorber le CO 2 ;
- l’incapacité des forêts, des champs et des océans à réduire le carbone de l’atmosphère provoque le réchauffement du climat et ses dérèglements.
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Par où commencer,
et comment?
L’ÉC peut démarrer dans tous les secteurs de l’activité humaine par exemple, éducation, tourisme, transport grâce aux personnes qui nettoient la planète des résidus en fer, en acier, en aluminium parce que leurs travaux contribuent à rééquilibrer le cycle du carbone :
- en réduisant les GES, en particulier le CO 2, par la diminution de la consommation de produits neufs et par la récupération et le traitement des matières usagées afin de les remettre dans les circuits économiques courts ;
- en augmentant :
- la canopée des villes et des villages ;
- la construction des édifices commerciaux, industriels en bois ;
- la capacité des forêts à séquestrer le carbone par une gestion adéquate des coupes d’arbre et par un entretien et une régénération des sols des champs pour limiter les dérèglements climatiques.
Texte par : Pierre Racicot, Président, VRIc